Anthony Moris - "Le gardien de mes rêves"
« Il faut toujours croire en ses rêves ». Il lui aura fallu surmonter bien des épreuves avant d’occuper la place de gardien de but de l’Union Saint-Gilloise et de l’équipe nationale du Luxembourg. Le chômage pendant quatre mois après avoir rompu son contrat au Standard de Liège, deux ruptures de ligaments croisés aux genoux sans oublier un retour à l’échelon amateur avec Virton.
Le parcours d’Anthony Moris n’a rien d’un long fleuve tranquille. « Croire en ses rêves », Anthony l’a toujours fait, depuis qu’il jouait dans son jardin avec ses deux frères plus âgés qui l’avaient subtilement placé dans le but familial à Habay-la-Neuve. Très vite, ses prédispositions à un poste que peu de jeunes joueurs en herbe se disputent à occuper le font repérer par le Standard de Liège.
Commencent alors les périples en voiture avec son papa pour assouvir une passion de plus en plus dévorante le portant entre Habay et Liège, avant d’intégrer un pensionnat dans la Cité ardente pour poursuivre ses études en humanités plus proche du matricule 16. Anthony Moris se voit un jour évoluer, dans ce stade Maurice Dufrasne, à un poste occupé par le passé par des gardiens de but aussi emblématiques et légendaires que Jean Nicolay, Christian Piot, Michel Preud’homme ou encore Gilbert Bodart. Au terme d’une formation adéquate, il y parviendra, mais le Gaumais se rendra très vite compte que le talent ne suffit pas toujours pour percer.
Par conséquent, entre le moment où il casse son contrat voyant que son avenir à Sclessin était bouché et les feux de la rampe braqués sur lui depuis son arrivée à l’Union Saint-Gilloise, Anthony Moris en a surmonté des embûches avec une force de caractère, bien ardennaise. Au sommet en Pro League aujourd’hui chez les Jaune et Bleu à Bruxelles et épanoui avec l’équipe nationale du Luxembourg, Anthony Moris vit pleinement ses rêves, qu’il a toujours gardés à l’esprit et dans son horizon. Parce qu’il a toujours cru qu’ils deviendraient un jour réalité…
Ouvrage écrit par Anthony Moris en collaboration avec Eric de Boer, ancien journaliste pour la DH/Les Sports.
Vous ne payez que 2€ de frais de port
180 pages